Dans la lumière ensoleillée, Maryse Bastié écrit son nom en bleu dans le ciel. Elle pilote son avion. Des signaux rouge-vert annoncent sur les écrans-verdure à droite, la piste d'atterrissage.
La matière tricote la terre. L'espace blanc accueille la vocation spirituelle de Pauline Jaricot présentée au milieu d'une gerbe de fleurs dont le parfum se répand aux quatre coins du monde. La chapelle qu'elle érigea, dessinée en noir et blanc, concrétise l'enracinement de son action.
Le ciel enchanteur fait arriver en jaune et beige les crèches qu'elle construisit pour ces enfants de toutes les couleurs qui dansent une farandole pour la remercier. Jeanne Koehler-Lumière est à gauche en photo-collage devant la Croix-Rouge où elle s'était engagée pendant la guerre. La ligne vert-espoir, sur les anciens combattants. Ils courent,dessinés en noir, la rejoindre pour l'accueil bienveillant et l'aide matérielle qu'elle leur apporta.
Ce mouvement terrestre lumineux affiche Marie Long souriant devant toutes ses notes qu'elle incarnera en les interprétant avec une sublime virtuosité. Le piano, progressivement, se transforme en scène où elle joua et chanta magistralement Carmen avec sa voix d'or.
Le ciel tourmenté coiffe la colline de Fourvière et le Palais de Justice. La passerelle de lumière incite le détenu à franchir les barreaux noirs de la prison pour aborder Yvette Vilvert, en habit rouge, qui jouxte la colonne blanche de la justice. La Saône coule. Elle symbolise la purification.